Cette exposition revient sur la carrière de cette artiste prolifique et protéiforme, à la fois dessinatrice de presse et d’albums pour la jeunesse, et autrice de bandes dessinées. Elle est la première dessinatrice élue à l’Académie des Beaux-Arts et l’exposition — dont le titre est un clin d’œil à l’ouvrage de Virginia Woolf — est l’occasion d’aborder sa place dans le domaine de l’illustration et dans le monde de l’art en général.
Dans ses albums comme dans ses dessins d’humour pour la presse, on retrouve son goût pour l’art et la littérature, deux sources d’inspiration qui lui sont essentielles. Mais si l’artiste se réfère souvent à la peinture ou à la poésie dans ses œuvres, elle n’établit aucune hiérarchie entre les arts et les lettres. S’il fallait néanmoins nommer une figure portée au pinacle, il s’agirait bien évidemment de la nature. Dans La Jeune Femme et la Mer, Catherine Meurisse interroge justement la place de l’humain au sein de cette nature et raconte comment l’art permet de saisir les paysages qui disparaissent.
Présentée par Martine Debaene, chargée de projets et de médiation culturelle.