Cette année représente un tournant majeur dans l’histoire de la SAAMS qui célèbre les 190 ans
de son existence, les 60 ans de l’acquisition de La Belle Strasbourgeoise et les 320 ans
de la création de cette œuvre par le peintre Nicolas de Largillierre.
Afin d’honorer ce triple anniversaire, la SAAMS présente du 23 au 26 novembre, au salon ST-ART, une rétrospective des Prix Théophile Schuler.
Au total, 22 anciens lauréats livreront leur vision singulière de La Belle Strasbourgeoise au 21e siècle
par le biais d’une vingtaine d’œuvres exposées sur un stand de 140 m2. Entre le mystère autour de la réelle
identité de cette jeune femme et son intrigante beauté, cette rétrospective offrira une nouvelle
lecture du tableau historique.
Au sein de l’exposition, le curateur Joël Riff propose une installation inédite à partir d’un tableau de
Théophile Schuler et de plusieurs objets présents dans le patrimoine de la SAAMS, afin d’inviter les
visiteurs à regarder «l’artiste dont le prix célèbre la mémoire».
À cette occasion, la SAAMS présentera le lauréat 2023 du Prix Théophile Schuler le 25 novembre
2023 à ST-ART. Le récipiendaire bénéficiera d’un espace d’exposition dédié sur le stand de la
SAAMS, permettant aux visiteurs de découvrir son travail. Décernée annuellement depuis près de
quarante ans, cette récompense permet à un artiste de moins de 35 ans, ayant travaillé ou résidé en
Alsace, d’obtenir une dotation de 3000 euros. Remporter ce prix constitue un véritable tremplin pour
ces jeunes artistes, car il assure une reconnaissance leur permettant de rencontrer de nombreux
acteurs de l’art contemporain.
Enfin, cette rétrospective sera rythmée par un programme de conférences autour des mutations qui
affectent l’art contemporain et les carrières artistiques. Des conférenciers, des artistes, des historiens
spécialistes de l’art contemporain aborderont des thématiques tournées vers l’avenir, telles que l’IA,
les NFT, l’influence des réseaux sociaux, ainsi que la place des femmes dans l’Histoire de l’art et les nouvelles tendances. Presque bicentenaire, la SAAMS ne perd pas le fil !