Nous poursuivrons notre itinéraire au travers de la représentation de la mort à la résurrection en évoquant les vanités. Vanitas vanitatum – vanité des vanités, tout est vanité.
Affronter la mort est une épreuve difficile qui peut-être facilitée au moyen des techniques de « la bonne mort » et en prenant pour modèle l’histoire de Jésus-Christ. Les « memento mori » (souviens-toi que tu es mortel) incitent à une réflexion morale sur la futilité des biens terrestres et la brièveté de notre passage en ce monde. L’inéluctable de la mort est une évidence, même en Arcadie (Et in Arcadia ego). L’homme est fragile comme une bulle…
Les peintres représentent les trois âges de la vie, des vanités, des natures mortes. Les symboles de la mort sont nombreux jusqu’à mettre en image le squelette lui-même. Et, enfin, pour bien montrer son appartenance au monde, l’artiste se décrit lui-même en un dialogue rapproché avec la mort pour l’exorciser, la défier ou lui rendre hommage.